La cession d’une entreprise constitue l’aboutissement d’années, parfois de décennies, de travail et d’investissement. Pour le dirigeant, ce moment marque à la fois une réussite et un tournant : un patrimoine important se libère, soulevant de nouvelles responsabilités. La gestion de ce capital ne s’improvise pas. C’est pourquoi consulter un gestionnaire de patrimoine ou un gestionnaire de fortune après une cession apparaît comme une étape stratégique incontournable.
1. Sécuriser le capital issu de la cession
La vente d’une entreprise génère souvent un capital significatif, parfois plusieurs millions d’euros. Sans stratégie, ce patrimoine peut s’éroder rapidement, sous l’effet :
- d’une fiscalité mal anticipée,
- d’investissements inadaptés au profil du dirigeant,
- ou d’une trop forte concentration sur un type d’actifs.
Un gestionnaire de patrimoine aide à sécuriser ce capital en établissant un diagnostic global de la situation du cédant : situation familiale, âge, projets, besoins de revenus, horizon de placement, tolérance au risque. Cette analyse permet de définir une allocation d’actifs diversifiée et adaptée, évitant les erreurs classiques comme conserver trop de liquidités ou, au contraire, réinvestir trop vite dans des placements risqués.
2. Optimiser la fiscalité de la cession et des placements
La fiscalité est un enjeu majeur lors d’une cession d’entreprise. En principe, la plus-value est imposée au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux). Toutefois, des régimes spécifiques existent :
- Abattement pour départ à la retraite du dirigeant (jusqu’à 500 000 €), sous conditions,
- Report ou exonération de plus-value en cas de réinvestissement dans une PME dans un délai de 36 mois,
- Régime Dutreil pour anticiper une transmission et réduire les droits de succession.
Le gestionnaire de patrimoine, en lien avec l’avocat fiscaliste, veille à mobiliser ces dispositifs et à anticiper la fiscalité future des revenus générés (intérêts, dividendes, loyers, plusvalues mobilières ou immobilières).
3. Structurer et diversifier son patrimoine
Après une cession, la question n’est pas seulement de placer le capital, mais aussi de le structurer intelligemment.
Plusieurs solutions s’offrent au dirigeant :
- Assurance-vie : enveloppe souple, offrant un cadre fiscal avantageux et une transmission facilitée.
- Immobilier : acquisition directe de biens locatifs, investissement via des SCPI/OPCI, ou encore détention dans une structure (SCI).
- Private equity : investissement dans des PME ou start-up, soit via des fonds, soit en direct, souvent privilégié par les anciens entrepreneurs.
- Placements financiers diversifiés : PEA, comptes-titres, obligations, produits structurés.
- Holding patrimoniale : outil permettant d’organiser les réinvestissements tout en optimisant la fiscalité grâce au régime mère-fille ou à l’intégration fiscale.
Le rôle du gestionnaire est de construire une allocation d’actifs équilibrée, mêlant sécurité (fonds euros, obligations), rendement (actions, immobilier) et diversification internationale.
Consulter un conseiller en gestion patrimoniale après une cession, c’est transformer un capital en sérénité, en projets et en héritage durable.
4. Préparer la transmission et protéger sa famille
La cession transforme le patrimoine du dirigeant en capital transmissible. Dès lors, la préparation successorale devient un enjeu majeur :
- Donation-partage : permet de répartir de son vivant une partie du patrimoine tout en réduisant les droits de succession.
- Démembrement de propriété : transmettre la nue-propriété à ses enfants tout en conservant l’usufruit.
- Pacte Dutreil : réduit de 75 % la base taxable des titres transmis, sous conditions de conservation.
Le gestionnaire de patrimoine accompagne le dirigeant dans ces choix, en lien avec le notaire, pour concilier objectifs familiaux, fiscaux et patrimoniaux.
5. Accompagnement global et sur mesure
Un autre avantage du gestionnaire de patrimoine est sa capacité à orchestrer l’ensemble des expertises nécessaires :
- avocats fiscalistes,
- notaires,
- experts-comptables,
- voire banquiers privés.
Il agit comme un chef d’orchestre qui coordonne les décisions et s’assure de leur cohérence. Cela évite les choix isolés, parfois contradictoires, qui pourraient fragiliser la stratégie patrimoniale globale.
6. Gagner en sérénité et en temps
La cession d’une entreprise est une période chargée émotionnellement. Laisser un professionnel gérer la structuration patrimoniale permet au dirigeant de :
- se concentrer sur ses nouveaux projets (création, investissement, philanthropie),
- préserver son temps personnel,
- avancer avec sérénité, en sachant que son capital est sécurisé et optimisé.
Un bon conseil fait grandir le patrimoine autant que le projet de vie.

L’APPROCHE EVALIANCE CAPITAL
Consulter un gestionnaire de patrimoine ou de fortune après la cession d’une entreprise n’est pas un luxe, mais une nécessité. Sécuriser le capital, optimiser la fiscalité, diversifier les placements, préparer la transmission et protéger sa famille exigent une expertise pointue et une vision globale.
Un accompagnement professionnel transforme ainsi la cession en nouvelle opportunité : celle de bâtir un patrimoine solide, pérenne et aligné avec les projets de vie du dirigeant.